Les deux formations, l’ensemble Carmina et le Max Jendly Trio, s’associent pour présenter un répertoire original consacré au genre Barbershop et aux Crooners. Les chansons vont du cow-boy d’origine irlandaise, chantant sa ballade à la lueur du feu de bois, aux comedian Harmonists. Une première à ne pas manquer !

Ensemble Carmina, (dir. Thierry Dagon), Max jendly, (p), Yves Petiot, (cb), Alain Petitmermet, (dr)

]]> https://www.laspirale.ch/blog/2008/10/18/roy-book-binder-his-hillbilly-blues-cats/ Sat, 18 Oct 2008 08:08:08 +0000 http://www.laspirale.ch/concert/2159/roy-book-binder-his-hillbilly-blues-cats/ Samedi 14 mars 1992, 21h

Roy Book Binder est ce genre de personnage qui vit sur la route, avec pour seuls compagnons sa guitare et son bus. Un peu à l’image des bluesmen du début du siècle, le bus en plus ! Depuis plus de deux décennies il bourlingue à travers les Etats-Unis, au gré des engagements. En 1967, le légendaire guitariste et chanteur aveugle Révérend Gary Davis le prend sous son aile et lui dévoile tous les secrets du. »fingerpicking » (technique de guitare utilisant deux ou trois doigts, avec le pouce qui construit les lignes de basse de façon indépendante : dur, dur …). Conteur à ses heures, Roy Book Binder a beaucoup d’anecdotes à narrer à propos de ses rencontres et expériences personnelles et il ne se départit jamais d’un solide sens de l’humour. Son jeu de guitare et sa manière de chanter l’ont amené à être comparé (chose rare pour un musicien blanc) aux vétérans du delta du Mississippi. Book Binder a rencontré ses « Hillbilly Blues Cats », Rock Bottom (harmonica) et Billy Ochoa (contrebasse) lors d’une mémorable jam session au Festival Blues to Bop 1990, qui leur a permis d’être immédiatement engagés pour l’édition suivante et par la même occasion d’enregistrer un disque chez « Rounder ». A ne manquer sous aucun prétexte !

Voici deux musiciens remarquables qu’il n’est plus besoin de présenter au public fribourgeois et qui se sont réunis pour faire revivre la guitare acoustique. Kevin Flynn et Jump Aebischer, qui, avec leurs groupes respectifs (le Kevin Flynn Band et Jump & Guy pour ceux qui ne le sauraient pas encore) penchent plutôt du côté de la musique électrique et des volumes conséquents, renouent dans cette formule avec leur amour pour une musique intimiste, pure et ensorcelante : deux voix et deux guitares sèches. En deux sets bien balancés, ils nous proposent des compositions personnelles de chacun, alternant avec un répertoire de blues et de country, avec notamment des reprises de Clapton, Tony Joe White ou B.B. King, pour deux soirées «unplugged» qui nous promettent des moments magiques !

Voici deux musiciens remarquables qu’il n’est plus besoin de présenter au public fribourgeois et qui se sont réunis pour faire revivre la guitare acoustique. Kevin Flynn et Jump Aebischer, qui, avec leurs groupes respectifs (le Kevin Flynn Band et Jump & Guy pour ceux qui ne le sauraient pas encore) penchent plutôt du côté de la musique électrique et des volumes conséquents, renouent dans cette formule avec leur amour pour une musique intimiste, pure et ensorcelante : deux voix et deux guitares sèches. En deux sets bien balancés, ils nous proposent des compositions personnelles de chacun, alternant avec un répertoire de blues et de country, avec notamment des reprises de Clapton, Tony Joe White ou B.B. King, pour deux soirées «unplugged» qui nous promettent des moments magiques !

Lil’ Howlin Wolf, alias Jessie Sanders, est né en 1930, à Florence, Mississippi. Depuis sa plus tendre enfance il chantait le Gospel dans les églises du sud des Etats-Unis. A 20 ans, il devait faire la rencontre qui allait changer le courant de sa vie : il assistait à un concert du «vrai» Howlin’ Wolf, qui déjà à l’époque était un messager important du blues. Jessie fut tellement impressionné par la musique de sa nouvelle idole qu’il s’empressa de fonder son propre groupe pour jouer les morceaux du « Grand (méchant ?) Loup ». Howlin’ Wolf senior ne tarda pas à inviter Jessie à l’un de ses concerts, et depuis ce jour, le « petit » allait donner des centaines de concerts avec le « grand », jusqu’à la mort de celui-ci, en 1976. Depuis, Jessie est considéré comme le fils spirituel de ce monstre sacré du Chicago blues. Pour cette raison, et aussi à cause de l’étonnante ressemblance de sa voix avec celle du maître, on lui a donné son nom : Little Howlin’ Wolf. A ce jour, il a sorti une quinzaine de disques aux Etats-Unis et tourné avec des musiciens tels que B.B. King, Muddy Waters, Buddy Guy, Junior Wells, Albert King et plein d’autres. C’est donc un grand personnage du blues qui sera l’hôte de la Spirale, accompagné par le groupe allemand «Feedback ».

Hank Shizzoe est un musicien aux multiples visages: il emmène son auditeur aux sources de la tradition musicale américaine et le promène à travers les genres les plus divers. Dans son dernier alburn, «Low Budget» il passe du Texas-boogie à la ballade, du rock tex-mex au country blues, du blues traditionnel du Delta au rock n’roll. Mais qu’elle qu’en soit le style, sa musique est extraordinairement décontractée, de cette nonchalance qui a fait le succès de J.J. Cale. Rien d’étonnant quant on sait que Hank est né en 1949 sur l’île de Oahu (Hawaii). En 1970 il s’est installé dans le Colorado pour s’imprégner à fond de la musique des Etats-Unis. Il en résulte un mélange de blues et de country (genre Robert Johnson meets Bob Dylan) pas désagréable pour un sou. Si on aime Ry Cooder, J.J. Cale, Joe Perry ou Doc Watson, on découvrira avec le même plaisir Hank Shizzoe et son jeu de guitare slide super-relax…

Après son passage remarqué dans nos murs il y a deux ans, voilà le retour de Hank le magnifique, l’ami des guitares de légende. Petit frère spirituel de Robert Johnson et de Hank Williams Sr., Shizzoe a publié l’année passée son deuxième disque, « Walk » pour le label réputé de Crosscut Records. On l’aura compris, Hank Shizzoe aime J.J. Cale et la musique du Sud des Etats-Unis, mais ne se contente pas de copier servilement ses modèles: on décèle chez notre Zurichois d’adoption un réel talent de mélodiste et d’excellentes dispositions scéniques. Quel autre groupe du genre, basé en Suisse, peut se vanter d’avoir tourné aux Etats-Unis, en Hollande, en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie et en Autriche? A tel point que l’on peut se demander ce qui retient l’homme dans notre pays. A découvrir avant que l’oiseau ne s’envole du nid!