Une fois que la machine est lancée, elle ne s’arrête plus. Les types de la Fanfare Ciocarlia jouent vite, très vite. Au delà des musiques de mariages et d’enterrements, la célèbre fanfare s’ouvre à d’autres influences. Des reprises de standards jazz comme Caravan de Duke Ellington, à la culture populaire occidentale comme Born to be Wild, la balkanisation est en marche! Après la tournée mondiale Balkan Brass Battle en 2011 qui les a confrontés au Boban & Marko Marković Orkestar, les cuivres roumains reviennent pour vous servir un cocktail au goût explosif qui leur vaut le surnom de « Fanfare la plus rapide de l’Est ».

www.asphalt-tango.de/fanfare/artist.html

Trifan Costicã (trp, voc), Bulgaru Paul Marian (trp), Lazar Radulescu (trp, voc), Trifan Craciun (trp), Ivancea Oprica (scl, as), Ivancea Dan Ionel (as), Cantea Constantin (tuba), Trifan Monel (tuba), Calin Constantin (tenor horn, voc, dances), Ivancea Laurentiu (baritone horn), Ursu Costel (large drum), Ionita Nicolae (perc).

Les « haïdouti », mi-brigands, mi-justiciers sévissaient en Bulgarie et Macédoine entre le 14ème et le 18ème siècle. Ils détroussaient les riches puis rejoignaient leur cachette au fin fond de la forêt. Aujourd’hui, armés de ses seuls instruments, le Haïdouti Orkestar débarque chez nous. Cette fanfare balkano-tzigane est le fruit de la rencontre inédite et époustouflante entre des musiciens français, un chanteur turc, un accordéoniste tzigane de Serbie, un saxophoniste bulgare et un clarinettiste tzigane de Macédoine. Ce melting-pot culturel renoue avec les répertoires de ces différents pays, taquine la tradition ou laisse libre cours à ses influences urbaines. Une expérience festive !

www.myspace.com/haidouti

Zéki Ayad Cholash (voc), Martin Saccardy (trp), Krassen Lutzkanov (kaval, saxes, cl), Jasko Ramic, (acc), Sylvain Dupuis (tapan, dr), Manuel Girard (tubas), Alon Peylet (tubas), Simon Andrieux (souba)

Le Taraf de Haïdouks, tête d’affiche du dernier Festiv’Alpe de Château-d’OEx, a conservé l’enthousiasme et la générosité dont font souvent preuve les musiciens traditionnels qui gardent un contact avec leur culture d’origine. Il faut les voir rejoindre le public après leur concert, continuant à jouer (et à faire la quête !), le sourire aux lèvres ! Ces musiciens-là ont tout simplement oublié de devenir des stars. ThierrySartoretti, dans l’Hebdo, présentait le Taraf et sa musique en ces termes : «…Et nous, public, n’avons plus qu’à nous rendre, crier grâce et remercier le Seigneur et tous les saints patrons de cette terre d’être encore en vie pour pouvoir écouter pareille musique. Roumain de Clejani, le Taraf de Haïdouks (littéralement l’orchestre des brigands) sillonne à nouveau les routes du monde à bord d’un bus branlant. Pères et fils, grands-pères et petitsfils, les brigands tziganes ont également livré leur troisième album, «Dumbala Dumba» (Crammed/Rec Rec). C’est une merveille. Rien de moins…».

Slonovski Bal, c’est une histoire de souffle. L’histoire d’un vent parfumé venu des Balkans, de l’épopée tzigane et du formidable brassage des cultures européenne, slave, turque, méditerranéenne, juive, qui nous ont apporté une tradition de fanfares unique au monde. Tubas brinquebalant leur route tels de jeunes éléphants, accordéons ronflants, clarinette des sphères et cuivres pachydermiques, Slonovski garde les oreilles bien dégagées pour mieux se dresser sous la brise orientale. S’il fait moins de bruit qu’un 747 au décollage, le Bal des Eléphants – c’est son nom en serbo-croate – traverse néanmoins l’Europe bien plus vite, propulsé par la lumineuse énergie des coceks, sa-sa et kolos endiablés soufflant plus avant ce vent métis de l’Orient vers nos contrées. Slonovski bal réunit huit musiciens:

Todor Vukmirovic (sax, clarinette), Gilles Sarrabezolles (trompette), Serge Rosenberg (trompette), Dario Ivkovic (accordéon), Louise Weeke (soubassophone), Jérôme Baffier (tuba), Serge Serafini (tuba), Singhi Mrkajic (tapan, percussion).

En collaboration avec le Festival de Films de Fribourg