Les artistes suisses à avoir signé sur le label ECM se comptent sur les doigts d’une main. Ronin en fait partie car ils ont développé un son extrêmement personnel et riche. Leurs compositions incorporent des éléments du funk, de la nouvelle musique classique et des sons de la musique rituelle japonaise. Elle se développe sous forme de grooves hypnotiques auquels s’ajoutent peu à peu d’autres sons et rythmes jusqu’à emmener l’auditeur dans une transe organique.

www.nikbaertsch.com

Nik Bärtsch (p), Sha (b-cl, cb-cl), Björn Meyer (b), Andi Pupato (perc), Kaspar Rast (dr).

]]> https://www.laspirale.ch/blog/2013/02/07/mad-sheer-khan/ Thu, 07 Feb 2013 12:56:09 +0000 http://www.laspirale.ch/?p=4744 Vendredi 4 février 2005, 21h

Incroyable mélange de nationalités et d’influences, Mad Sheer Khan et son groupe sont à la frontière entre les mondes occidentaux et orientaux. Ils ne nous proposent pas moins qu’une partie du répertoire de Jimi Hendrix et certaines compositions originales jouées brillamment avec des instruments de divers pays et des sonorités inédites. Un voyage de l’esprit dans le temps et l’espace.

Latif Ahmed Khan, (tabla), Sergio Leon Ruffin, (perc, dr),  Celia Hadi, (harmonium),  Mahammad Hadi (Mad Sheer Khan), (dilruba, voc)

Une voix fine, un texte en arabe, un oud posé sur les genoux de Kamilya Jubran. A côté, des machines pilotées par la main de maître de Werner Hasler. La Palestine et Berne dans une communion musicale unique. Dépaysement garanti!

La chanteuse Saadet Türköz est née à Istanbul dans une famille originaire des monts Altaï, aux confins de la Chine et du Kazakhstan. Son art oscille entre enracinement dans les musiques traditionnelles et fascination pour les musiques improvisées. Aux côtés de Saadet Türköz, un tromboniste extrêmement talentueux: Nils Wogram. Ce concert constitue un formidable complément au panorama «Asie centrale» du Festival de films de Fribourg!

Irak, Israël, Allemagne et Suisse: quatre pays et quatre artistes, réunis par la magie de la musique. Les compositions suggèrent un orient rêvé, paisible et chaleureux. Une musique du monde aux accents enchanteurs, invitant au dialogue et à la rencontre. Pour bien commencer la soirée, nous vous proposons un buffet oriental préparé par Imad Al Kari, du fameux Biotip. Nombre de places limité, merci de réserver à temps!

Karim Othman-Hassan, (oud), Sascha Schönhaus, (sax, cl) Omri Hason, (perc),  Michael Bornhak, (cb)

Depuis plusieurs années, des musiciens et danseurs de Varanasi (Bénarès) viennent régulièrement à Genève pour y enseigner et donner des spectacles dans le cadre des Ateliers d’ethno musicologie. Le Festival de l’AMR a proposé cette extraordinaire rencontre entre musiciens indiens et musiciens suisses. Ne les manquez pas!

Amar Toumi, (oud, perc),  Prem Kishar Mishra, ( sitar, voc),  Ravi Shankar Mishra et Mata Prasad Mishra, (tabla, kathak),  Claude Jordan, (fl) Maurice Magnoni, (sax, cl, fl) Claude Tabarini, (perc), Pascal Schaer, (tb)

Musique et danse traditionnelles + repas népalais la Dahl Bhat

Royaume fascinant où se mélangent influences bouddhistes et hindoues, le Népal possède une diversité culturelle extraordinaire, puisqu’on y dénombre plus de 50 groupes ethniques différents. Cette richesse s’exprime, entre autres, par de nombreux chants et danses traditionnels et folkloriques des collines et de la vallée de Katmandou. Les percussions et le sarangi (petite vielle) accompagnent ces compositions venues du fond des âges. Les danses, sacrées ou profanes, gracieuses et expressives. présentent un superbe complément visuel à cette musique qui rappelle, à nos oreilles occidentales, tantôt les ragas indiens, tantôt la musique chinoise.

Quatre musiciens et une danseuse, emmenés par l’un des plus grands percussionnistes du Népal. Hom Nath Upad-hyaya, nous présenteront les aspects les plus divers de cette culture musicale peu connue. Musicien de renom international, tablaiste solo à Radio Katmandou et enseignant, M.Upadhyaya joue en grand maitre des tablas et de toutes les formes de tambours népalais.

Et pour mieux s’immerger dans l’ambiance d’une soirée à Katmandou, le concert sera précédé d’un repas au cours duquel on pourra déguster le plat traditionnel népalais, la Dahl Bhat, à base de riz, de lentilles et de légumes.

En collaboration avec Helvetas

Soit un fantastique saxophoniste américain dévolu à là musique indienne et deux virtuoses de l’Inde du Sud, passionnés par les échanges musicaux : voilà qui devrait enthousiasmer aussi bien les amateurs de jazz que les amoureux de musiques traditionnelles ! Le moteur rythmique de ce groupe est le percussionniste et batteur indien Ramesh Shotham. Il a étudié la rythmique traditionnelle indienne et a élargi son répertoire auprès du fameux Karanataka College of Percussion à Bangalore. Depuis 1983, il vit en Allemagne et a travaillé aussi bien avec Chris Hinze que Charlie Mariano ou le groupe Bhavani. Son frère Naresh Shotham joue de la veena, un instrument du Sud de l’Inde très proche du sitar. Bien que profondément enracinée dans la tradition indienne, sa musique s’ouvre à de multiples collaborations. Quant à Charlie Mariano, né en 1923, possède l’une des carrières les plus riches et les plus diversifiées du jazz américain. A ses débuts saxophoniste alto dans la plus pure tradition parkerienne, il a joué longtemps avec Stan Kenton et Charlie Mingus. Enseignant à Berklee au début des années soixante, il a travaillé alors avec Elvin Jones ou Chico Hamilton. En 1967, il dirige un orchestre en Malaisie et découvre le nagasvaram, instrument à anche double de l’Inde du Sud. Sa passion pour cette musique ne va jamais se démentir, et parallèlement à une intense activité jazzistique en compagnie de Philippe Catherine, Aldo Romano ou Miroslav Vitous, il n’a cessé de développer son jeu sur les modes « karnatiques », méditation musicale où le choix des notes a une importance majeure.

Fri-Son et la Spirale unissent une nouvelle fois leurs efforts pour présenter au public fribourgeois un véritable concert-événement, avec la venue des Maîtres-tambours du Burundi, l’un des plus extraordinaires ensembles de percussionnistes africains. Peter Gabriel ne s’y est pas trompé, qui les a enregistrés pour son fameux label « Real World ». ni les « Tambours du Bronx » qui se sont largement inspirés d’eux (certains parleraient de plagiat). Ils sont une quinzaine, drapés dans de longues robes rouges ou blanches et ils arrivent en scène, battant les tambours posés sur la tête. Puis ils disposent leurs instruments en arc de cercle autour d’un tambour central (inkiranya). A gauche, les tambours (amashako) battent le rythme continu. A droite, les percussions (ibishikiso) suivent la cadence donnée par le tambourineur central. Ces quinze guerriers de la danse ne se contentent pas de frapper la peau de leurs tam-tams. Ils dansent autour des instruments, avec parfois des sauts à plus d’un mètre, des marches sur les mains et autres cabrioles pleines de joie et de fantaisie. L’ensemble, très spectaculaire, peut tenir de la transe, de la danse guerrière, des coutumes et de l’humour burundais. Bref, c’est l’un des plus beaux spectacles de percussions qui puisse se voir et nulle part ailleurs on trouve un tel ensemble sonore, une telle énergie ainsi rassemblés.

]]> https://www.laspirale.ch/blog/2008/10/18/moscow-art-trio/ Sat, 18 Oct 2008 08:08:08 +0000 http://www.laspirale.ch/concert/2404/moscow-art-trio/ Samedi 9 décembre 1995, dès 19h30

Voici l’une des formations les plus intéressantes de la scène russe actuelle: le Moscow Art Trio propose une fusion parfaitement élaborée de musique traditionnelle russe et moldave, de musique classique et d’improvisation jazz. Mikhail Alperin, piano. mélodica et voix, Arkadij Shillkloper cor d’harmonie, cor de chasse. voix, et Sergeij Starostin. clarinette et instruments à anche traditionnels et voix, sont tous trois des virtuoses consommés qui ont suivi une formation classique très poussée, ce qui leur permet de maîtriser sans effort apparent les figures rythmiques et les structures harmoniques les plus complexes, tout en faisant preuve d’un sens de l’humour à toute épreuve. A chacune de ses prestations, le trio suscite l’enthousiasme du public et de la critique: si la plupart des pièces baignent dans une ambiance mélancolique typiquement slave, la joie de vivre et les clins d’œil humoristiques ne sont jamais absents. Tout le monde parle de world-music: en voici un exemple parmi les plus réussis. Avant le concert, les amateurs de spécialités gastronomiques pourront goûter à quelques plats typiques de la cuisine russe arrosés de vodka. Quant au cocktail de la soirée, il s’appellera « La revanche de Raspoutine » tout un programme…