Le duo possède un répertoire très riche oscillant entre le flamenco, des œuvres classiques ou des compositions originales de Nick Perrin. Comme la musique, la danseuse Julia Stucki voyage entre le flamenco moderne, le tango, avec des inspirations de la salsa et du jazz. Le public en aura pour ses oreilles, ses yeux et son cœur.

Julia Stucki, (danse) – Nick Perrin, (g)

Il est malheureusement assez difficile d’inviter des Espagnols pour un concert de flamenco. Alors quand on a la chance d’en rencontrer qui vivent en Suisse, et qui connaissent des danseuses de haut vol, on saute sur l’occasion ! Ce soir, la folie de cet art va enfin à nouveau envahir les murs de notre chère cave ! Les têtes vont tourner !

Alfredo Palacios, (g), Rafael de Huelva, (voc), Elena Vicini, Isabel Amaya, (danse)

Discipline trop peu pratiquée dans notre pays, le flamenco est un art à part entière. Organisateur d’un festival Andalou en France, chanteur hors pair, Luis de la Carrasca est une référence en la matière. Pour cette première soirée spiralienne du festival «Ah, le joli mois de mai!», venez prendre le soleil espagnol dans notre cave!

Luis de la Carrasca, (voc) , José Luis Dominguez,(g),  Melinda Sala, (danse)

Née à Buenos Aires, Maria de la Paz a été nourrie pas la passion du tango argentin. Elle a développé dans la fameuse capitale ses talents de chanteuse, guitariste et percussioniste, pour traverser l’Atlantique à 21 ans et découvrir…ses racines bâloises. Sa voix envoûtante, sa sincérité musicale et son charisme ont conquis un public de plus en plus large et fait d’elle une des ambassadrices du tango en Suisse. Aujourd’hui, Maria de la Paz repousse les limites de son art en s’ouvrant à différents courants musicaux et son nouveau projet marche sur les traces de grandes dames de la chanson telles que Buika, Lhasa ou Susheela Raman.

www.mariadelapaz.ch

Maria De La Paz (voc), Daniel Perrin (acc), Jocelyne Rudasigwa (b), Ignacio Lama (g)

Deux guitaristes, un flûtiste, un chanteur et une danseuse parmi les plus cotés d’Andalousie, plus un invité de marque en la personne du guitariste allemand virtuose Toto Blanke, tels sont les six protagonistes de cette «fête du flamenco» présentée en exclusivité suisse. La danseuse Maria Rosa Jiminez a étudié auprès des maîtres Antonio Sales et José Granero, entre autres. Elle a travaillé pour de nombreuses émissions de télévision et est apparue dans plusieurs films. Elle est aujourd’hui professeur de danse à Barcelone. José Miguel «El Chiqui» vient de Cadix et est considéré comme l’un des chanteurs les plus importants d’Espagne. Il a obtenu de nombreuses distinctions, parmi lesquelles le premier prix au «Concurso Nacional de Cante Hijos de Cordoba». Domingo Patricio est certainement avec Jorge Pardo (du groupe de Paco de Lucia) le meilleur flûtiste de flamenco. Venu de la musique classique, il s’est tourné vers la musique actuelle, y compris le jazz. Les guitaristes Pepe Camacho et Xabier Ballesteros, tous deux andalous, jouent dans de nombreux groupes, aussi bien dans le domaine de la musique traditionnelle que dans des formations de «flamenco fusion». Quant à Toto Blanke, il est l’un des meilleurs guitaristes allemands. Issu de la scène jazz, (on l’a entendu notamment avec Jeremy Steig ou Charlie Mariano), il s’est fait un nom également comme musicien «acoustique», avec des musiciens argentins comme Raul Montero ou Marino Rivero.

«El Soniquete» se compose de cinq personnes : deux danseuses, un chanteur et deux guitaristes. Renonçant volontairement à une approche moderniste du flamenco ou à une mise en scène voyante, le groupe recherche avant tout à transmettre l’émotion simple et l’expressivité de cet art séculaire, dans le style le plus pur de la «siesta». Les cinq artistes présentent ainsi un programme riche en changements, qui englobe les diverses formes de chant et de danse de la tradition flamenca. Le chanteur andalou Rafael de Huelva, qui habite aujourd’hui Berne, a pratiqué son art pendant plus de vingt ans comme professionnel en Espagne. Les danseuses Teresa Palacios et Cristina Teuscher, ainsi que les deux guitaristes Philippe Jean-Mairet et Alfredo Palacios à la guitare, également résidents dans la région bernoise, sont tous bien connus des amateurs pour leur participation à de nombreux projets.

L’ensemble Matita de Romero s’inspire de la tradition andalouse et propose un spectacle composé de soleares, alegrias, bulerias et autres styles. Le groupe est formé d’Etienne Mayerat, surnommé «El Nino de los Alpes» et de Raphaël Engel, soit deux guitaristes suisses passionnés de flamenco et qui se sont formés auprès des plus grands maîtres espagnols, d’un chanteur, .José Antonio Garcia, dit «Joselete», d’un palmero, Antonio Moreno «El Congui» et d’une danseuse, Rafaela Fuerte Moreno «La Fani».

Né en 1949 à Barcelone, ville portuaire, Toti Soler s’est tout naturellement trouvé à la croisée des chemins. Guitariste formé à l’école du classique, du flamenco et du jazz, c’est également un excellent chanteur à la voix pleine d’émotion. De nombreux voyages l’ont emmené en Inde, en Amérique du Nord et du Sud dont il a assimilé la richesse musicale. Il a produit plus de dix albums et collaboré avec des personnalités aussi différentes que Taj Mahal ou Léo Ferré, sans oublier le gratin de la scène flamenco, dont Paco de Lucia, et pratiquement tous les chansonniers de la nouvelle scène catalane ainsi que les chanteurs et musiciens traditionnels. Son nouveau disque solo, «Lydda» est une synthèse personnelle où alternent des chansons de poètes espagnols et catalans et des pièces instrumentales profondément enracinées dans ce bassin méditerranéen où Soler puise sa plénitude et sa nostalgie.

]]> https://www.laspirale.ch/blog/2008/10/18/matita-de-romero-2/ Sat, 18 Oct 2008 08:08:08 +0000 http://www.laspirale.ch/concert/2442/matita-de-romero-2/ Samedi 27 avril 1996, dès 19h

Matita de Romero offre un répertoire issu de la tradition gitane-andalouse. Il est le fruit d’une rencontre entre différents artistes venus d’horizons divers, mais tous profondément imprégnés de flamenco. Fondateur du groupe, le guitariste Etienne Mayerat, «El Nino de los Alpes». a découvert avec passion le flamenco en 1981 et c’est dans ce domaine qu’il a poursuivi l’étude de la guitare, notamment à Grenade et à Séville. Également à la guitare, Raphaël Engel, «El Curro». a rejoint le groupe en 1994: après une formation classique, il s’est également épris du flamenco et a suivi des cours avec les plus grands maîtres espagnols. Dans sa formation actuelle, le groupe comprend également un chanteur. Jose Antonio Garcia, un palmero, Nicolas Benitez et deux danseuses, Corine Togul et Michelle Gagnaux.

Voici un groupe qui doit bien en être à sa quatrième apparition sur la scène de la Spirale. Mais les musiciens de flamenco sont si rares en Suisse et ceux-ci tellement bons qu’on aurait tort de se priver d’une nouvelle rasade d’émotions brûlantes comme savent les dispenser le chanteur Rafael de Huelva, les guitaristes Alfredo Palacios et Philippe Jean-Mairet et la danseuse Teresa Palacios. Une seconde danseuse ou un percussionniste complètent la formation pour le plus grand plaisir des amateurs qui apprécient cette forme très dépouillée de flamenco, tel qu’il se pratiquait autrefois dans les Cafes Cantantes, privilégiant l’improvisation et la communication avec le public.